Colonna, le procès se corse

Alors que dans le procès en appel d'Yvan Colonna, jugé pour l'assassinat du Préfet Erignac, l'avocat général vient de requérir la réclusion criminelle à perpétuité assortie à une peine de sûreté de 22 ans, les interogations sur ce procès loufoque et sur-médiatisé demeurent.

D'un coté, nous avons un homme qui refuse que la procédure judiciaire se déroule normalement, s'estimant déjà condamné par le pouvoir politique, de l'autre un individu que de nombreux témoignages ont déjà confondu.
Pourtant, de récentes déclarations de co-accusés tendent à le disculper. Alors que penser ?

L'homme est corse ne l'oublions pas. Il ne se défend pas lui, il défend une cause, il incarne des intérêts nationalistes. Se déclarer coupable serait condamner l'activisme terroriste corse, rejetter toute responsabilité sur la justice française permet au contraire de discréditer la métropole et le pouvoir en place.

Voilà à mes yeux quelle est sa stratégie, c'est pourquoi je le crois coupable. Espérons que justice soit rendue.